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Risque salarial Archives - Cercle Entrepreneur

Comment faire en sorte d’avoir des salariés satisfaits ?

Concilier plaisir et travail peut sembler incompatible, mais cela reste cependant le meilleur moyen de favoriser l’émulation et la synergie en entreprise. Faire en sorte d’avoir des salariés satisfaits apparaît en effet, pour les dirigeants et départements des ressources humaines, comme une nécessité professionnelle.

L’importance des rapports humains au travail

Source de motivation et d’épanouissement au travail, le bonheur au bureau fait aujourd’hui partie intégrante des objectifs en ressources humaines. Dans le but de favoriser une entente cordiale entre collègues et de briser une certaine distance entre un patron et ses employés, faire plaisir aux salariés s’impose comme une nécessité. À condition évidemment de conserver une hiérarchie et une discipline, toutes deux nécessaires à de bons rapports professionnels, il est tout à fait possible de garder au quotidien de la bonne humeur au bureau. Éprouver du plaisir au travail contribue en effet, pour tous les experts, à la productivité des salariés et reste aussi une importante source de motivation. A contrario se rendre à son travail démotivé, stressé ou anxieux, reste totalement contre-productif pour l’employeur.

Une source d’épanouissement au bureau

Tendance et dans l’air du temps, l’ergonomie au travail apparaît de plus en plus pour les dirigeants comme une nécessité. Le confort et un meilleur environnement au bureau participent en effet massivement à la satisfaction des salariés. Bureaux aménagés, sièges et chaises plus ergonomiques et espaces de détente et de bien-être, constituent autant de solutions innovantes de favoriser le bonheur des employés. De même et toujours dans l’optique d’améliorer la productivité des salariés, la personnalisation d’un espace de travail est également essentielle. Il est évident que des salariés satisfaits et épanouis constituent, pour les dirigeants, de sérieux atouts en termes de moyens humains. Du personnel épanoui est plus motivé et satisfait de sa performance, d’où la tendance du département des ressources humaines à favoriser un environnement personnalisé et sur-mesure en faveur des employés.

Savoir cultiver la communication dans un espace de travail

Il existe de multiples moyens d’obtenir la satisfaction de ses salariés. Outre les primes financières toujours gratifiantes et sources de motivation, les colloques et séminaires constituent aujourd’hui des solutions avantageuses. Avec l’avènement des technologies numériques, de nombreuses plates-formes spécialisées proposent des offres et services originaux. Week-ends à caractère sportif pour favoriser l’entraide et l’émulation des salariés, séjours culturels pour souder les équipes ou encore lieux de villégiature dépaysants, constituent autant de solutions d’obtenir la satisfaction des employés d’une entreprise. La reconnaissance et la valorisation des tâches des salariés sont aussi pour un dirigeant un objectif primordial. Afin de conserver les jeunes talents au sein de l’entreprise, un employeur doit en effet tout mettre en oeuvre pour favoriser le dialogue et l’entente cordiale entre ses employés. L’humour, la dérision et la jovialité doivent ainsi être utilisés à bon escient dans le but de motiver les employés. Cultiver l’image d’un patron « sympa » reste en effet une priorité pour les dirigeants d’une entreprise, toujours dans l’objectif d’obtenir la satisfaction des employés. Faire en sorte d’avoir des salariés satisfaits reste alors un enjeu majeur, à ne pas négliger au sein d’une entreprise.

Comment calculer les charges salariales ?

Les charges salariales contrairement aux charges patronales sont réglées par l’employé. Pour comprendre comment passer du salaire brut au salaire net, il est indispensable de savoir calculer ces charges salariales au plus juste.

Le calcul de base des charges salariales

Ces charges ne sont pas fixes et dépendent de plusieurs facteurs liés directement à l’employé. Âge mais aussi statut du salarié sont pris en compte ainsi que le lieu où se situe l’entreprise. Selon le poste qu’occupe l’employé – cadre ou non – les charges seront différentes.
L’ensemble des charges salariales est en moyenne supérieur à 25%. Elles sont déduites du salaire brut. Ainsi, si celui-ci est de 1000 euros, l’employé devra soustraire 250 euros. Le salaire net sera alors de 750 euros. Ces charges se répartissent en plusieurs points.

Les principales déductions

Les charges salariales sont réparties en deux groupes. Le premier concerne l’ensemble des cotisations réglées à l’Ursaff. Cela concerne la CSG – dont on entend beaucoup parler actuellement – qui correspond à la contribution sociale généralisée. La CRDS est aussi à déduire. Celle-ci correspond à la contribution pour le remboursement de la dette sociale. Ces deux charges sont des contributions sociales que tout salarié doit payer.
Il lui incombe également de régler les cotisations liées à la sécurité sociale. Dans cette catégorie, on trouve la retraire de base, l’assurance maladie, l’invalidité décès, la maternité et la solidarité aux personnes âgées et handicapées. Les cotisations chômage sont aussi au programme ainsi que les contributions versées à l’Argic qui sont exceptionnelles et temporaires.
Le second groupe concerne les retraites complémentaires qui sont réglées directement aux caisses de retraite. On trouvera ici plusieurs taux suivant son statut. Les cadres devront par exemple l’Arrco TA, l’AGFF TA ou encore l’Apec. Les non-cadres sont, quant à eux, concernés par l’Arco T1, l’AGFF TB ou l’Arrco T2.

Les différents taux de calcul

Chaque charge est définie par un coefficient en pourcentage qui sera déduit du salaire brut. L’Ursaff va recevoir un ensemble de charges qui cumulées correspond à 18,45% du salaire brut. Le salarié devra régler la CSG qui se répartit en deux. La CSG déductible de 5,10% et celle non déductible équivalent à 2,40% soit un total de 7,5% du salaire brut. La CRDS est de 0,5%.
A cela, il devra payer 0,75% pour son assurance maladie, 0,40% pour l’assurance vieillesse et 6,90% pour l’assurance vieillesse plafonnée sans oublier 2,40% pour le chômage.
Les versements aux caisses de retraites complémentaires correspondent à 13,65% pour les cadres et 13,05% pour les non-cadres. L’Arrco TA ou TB s’élève à 3,10%, l’AGFF TA ou T1 à 0,80% et le CET à 0,13%. Autres cotisations pour les cadres : l’Agirc TB, de 7,80%, l’AGFF TB de 0,90, l’Apec de 0,024%, l’AGFF TC de 0,90% et l’Argic TC dont le taux varie suivant les entreprises.
Les non-cadres paient 0,80% pour l’AGFF T1, 8,10% pour l’Arrco T2 et 0,90 % l’AGFF T2.
Il est encore à noter qu’il existe quelques exceptions à ce tableau. Ainsi, en Alsace-Lorraine, il existe une cotisation supplémentaire de 1,5% qui s’ajoute aux charges salariales. Les assurés du régime français d’assurance maladie sont exonérés de CSG dans cette région.