Un métier qui a du sens : conseiller en évolution professionnelle

Le conseiller en évolution professionnelle (CEP) est un métier qui consiste à accompagner toute personne souhaitant avoir un projet d’évolution professionnelle, comme une formation, une reconversion ou la création d’une nouvelle activité.

Le rôle du conseiller

Le métier de conseiller en évolution professionnelle est polyvalent, puisqu’il doit être en mesure de faire le point sur les différentes aptitudes de la personne, afin de faire ressortir des tendances. Ainsi, le métier de CEP s’appuie sur des compétences en psychologie et communication puisqu’il est nécessaire d’échanger avec l’individu pour mieux comprendre ses besoins, et l’orienter vers une activité qui soit en adéquation avec ses projets.

Comment devenir CEP ?

Métier pluridisciplinaire, il est nécessaire d’avoir suivi un cursus universitaire orienté vers les Ressources Humaines, la Psychologie ou de la Sociologie, permettant d’acquérir les compétences humaines nécessaires à l’accompagnement et à la compréhension d’une personne. Pour les personnes possédant un BAC+2 et d’une expérience dans un domaine similaire, il existe des passerelles qui permettent de rejoindre une formation de CEP. Par la suite, le CEP est rattaché à un organisme comme Pôle emploi ou à une mission locale, où les individus pourront par la suite faire appel au dispositif d’accompagnement gratuitement. Ainsi, les personnes qui consultent un conseiller en évolution professionnelle sont volontaires et motivées, permettant au professionnel de pouvoir bénéficier d’un cadre de travail idéal.

Un support sur le long terme

De plus, le conseiller possède une large connaissance sur le monde professionnel, et peut faire découvrir de nouvelles vocations. En créant du lien avec les personnes qui font appel à lui, le conseiller en évolution professionnelle établit une relation de confiance, et tire satisfaction en accompagnant ses clients dans leur réussite professionnelle. En effet, le CEP est un soutien majeur, notamment leur du lancement d’une nouvelle activité, le CEP a pour rôle de conseiller la personne sur la façon dont elle peut bénéficier d’aides et de ressources pour son développement. Il est donc une ressource d’informations claire et fiable, sur des sujets comme les différentes solutions de financement et structures de soutien qui existent et auxquels le client peut prétendre. Le CEP est un métier en constante formation puisqu’il est nécessaire de rester à jour sur les différents métiers qui existent (exemple du digital) et les évolutions du marché. Enfin, de par la multitude des profils qui souhaitent faire appel à un conseiller en évolution professionnelle, c’est un métier qui n’est pas redondant, et qui a du sens puisqu’il s’appuie sur la satisfaction liée à la réussite des clients.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre contact avec centre de formation pour conseiller en évolution professionnelle qui répondra à toutes vos questions.

Soyez proactif dans la gestion de votre carrière professionnelle !

Pour évoluer dans son parcours professionnel et atteindre des postes plus prestigieux et/ou mieux rémunérés, la proactivité est une qualité très précieuse. Voici quelques conseils pour prendre sa vie pro en main et saisir toutes les opportunités qui se présentent dans ce domaine.

Conseil n°1: Prendre les rênes de sa vie professionnelle

Être proactif signifie d’être en mesure de prendre des initiatives et d’être capable d’agir sans attendre une demande ou une directive d’un tiers. En d’autres termes, pour devenir acteur de son parcours pro, il est indispensable de se projeter et d’anticiper le futur et d’identifier les actions à réaliser pour atteindre ses objectifs.

Conseil n°2: Être à l’écoute de ses envies

Prendre le contrôle de sa vie professionnelle suppose d’être à l’écoute de son environnement de façon à prédire les futurs évènements pro dans le cadre du travail et d’identifier les tendances qui s’y dessineront à moyen et long termes. Devront être pris en compte à la fois l’environnement global (secteur d’activité, économie, etc.) et l’environnement de proximité (entreprise, salariés, partenaires actuels, etc.).

Conseil n°3: Chercher à faire la différence

Afin de donner une nouvelle orientation à sa carrière, il est essentiel de savoir se distinguer et de chercher à s’adapter aux nouveaux évènements dans le monde professionnel. Il est important de bien identifier les domaines qui peuvent être contrôlés et ceux qui échappent totalement à l’action des salariés.

Conseil n°4: Chercher la performance

Les personnes proactives sont tournées vers l’action. Et avant d’agir, elles réalisent une démarche de réflexion afin d’identifier la meilleure solution par rapport à l’objectif à atteindre. Un salarié qui présente une marge de progrès significative n’aura pas le réflexe de solliciter quelqu’un d’autre pour accomplir sa tâche. Celui-ci va d’abord mettre ses ressources en œuvre pour concrétiser son initiative. Par ressource, on entend les compétences techniques, humaines ou même relationnelles selon la situation.

Conseil n°5: Connaître ses forces et ses faiblesses

Dans une perspective d’évolution ou dans le cadre d’une réorientation professionnelle, il est primordial d’identifier ses principaux atouts et ses points d’amélioration. A ce titre, la réalisation d’un bilan de carrière représente une excellente opportunité à saisir. A ne pas confondre avec le bilan de compétences, il s’agit d’un outil d’aide à la mobilité interne pour les salariés ayant pour projet d’évoluer au sein de leur entreprise. Le bilan de carrière peut également être réalisé afin d’amorcer une réflexion sur son avenir professionnel. Quoiqu’il en soit, cette démarche permettra de disposer d’une synthèse de ses aptitudes et de ses limites et bénéficiera autant au salarié qu’à l’entreprise elle-même.

Quel est le danger de s’endetter pour un entrepreneur?

Un entrepreneur peut avoir plusieurs raisons de s’endetter. La première, la plus évidente, est que sa société peut avoir de grosses difficultés pour faire rentrer de l’argent. La seconde, plus calculée, est qu’une société endettée pourra obtenir des taux plus intéressants auprès des banques. Mais dans tous les cas, s’endetter est dangereux et ce pour plusieurs raisons.

S’endetter, un pari sur l’avenir ?

Nombreuses sont aujourd’hui les entreprises qui s’endettent afin de financer différents projets et augmenter leurs capitaux. Avec les faibles taux que l’on rencontre aujourd’hui, l’opération est tentante et assez souvent rentable. L’emprunt qui est accordé sera calculé sur le prévisionnel établi. Il en est de même de la durée de l’emprunt. L’emprunt – et donc la dette – sera assez faible à condition uniquement que l’entrepreneur rembourse régulièrement ses mensualités. Le danger est de ne pas gagner assez d’argent pour cela. La dette deviendra alors plus importante et de plus en plus difficile à régler.

S’endetter pour gagner de l’argent ?

Même si s’endetter en empruntant de l’argent est terriblement tentant lorsque l’on sait qu’il est possible d’emprunter une certaine somme à 3% et de la placer pour récupérer 5%. Du fait, la différence permet à certains entrepreneurs de faire fructifier leur caisse et donc d’augmenter leur capital même si celui-ci est très faible au départ.
Mais cette « bonne solution » est aussi un véritable piège. L’effet levier qui permet dans l’idéal de s’enrichir n’est bien souvent qu’un leurre. Le taux réel de l’emprunt est en fait bien plus important qu’il n’y parait. En effet, il ne faut pas prendre en compte le seul taux nominal. Les frais annexes sont aussi à régler. Et de ce fait, l’entrepreneur ayant choisi cette méthode va vite se rendre compte qu’il perd de l’argent.

L’endettement, un véritable frein au développement

Avant de contracter une dette, il est indispensable de savoir que celle-ci va freiner le développement des entreprises possédant une petite trésorerie. Un entrepreneur a une capacité d’endettement fixe et s’il emprunte sans faire attention, il ne pourra plus le faire en cas de vraies difficultés. C’est à prendre en compte pour la pérennité de l’entreprise.
Un entrepreneur qui ne peut plus régler ses dettes va droit à la cessation de paiements puis d’activités. S’il ne parvient pas à solutionner ce problème, il devra déposer le bilan. S’il y a procédure de liquidation judiciaire, sa responsabilité pourra être engagée.
Au cas où l’entrepreneur refuse la liquidation judiciaire, il sera placé en redressement judiciaire.

Différents impacts selon le statut de l’entreprise

En cas de dette non remboursée, l’entrepreneur va faire face à différents soucis qui peuvent même toucher son patrimoine personnel. Si la société est à capitaux – type SARL ou EURL -, le patrimoine personnel du dirigeant n’est pas impacté.
Toutefois, si l’entreprise est individuelle, c’est différent. La loi considère le patrimoine personnel et la trésorerie de la société comme un tout et donc en cas de dettes, il faudra que l’entrepreneur règle les sommes avec ses biens. S’il ne le fait pas, la justice pourra saisir sa maison, par exemple, pour régler les dettes de son entreprise.
Même si aujourd’hui le statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée protège un peu plus le dirigeant, il faut bien prendre en compte qu’il devra toujours rembourser ses dettes de sa poche.

Comment choisir la stratégie de vente à adopter en fonction de son marché ?

Pour bien choisir sa stratégie de vente, une chose est sûre, il faut surtout savoir à qui on s’adresse. C’est la raison pour laquelle déterminer sa clientèle et surtout la catégoriser au mieux suivant son marché est indispensable.

Cibler sa clientèle pour une bonne stratégie de vente

C’est le nerf de la guerre que de définir des catégories de clients afin de mieux les satisfaire mais aussi pour mieux définir une stratégie de vente qui sera idéalement adaptée. Pour cela, il est indispensable de procéder à des regroupements et identifier chaque groupe au mieux. Il est donc nécessaire dans un premier temps de définir les consommateurs, acheteurs et simples curieux et de déterminer le volume de chaque clients inclus dans ces catégories.
Si le nombre est faible dans la catégorie acheteurs par exemple, cela va signifier que le chiffre d’affaire sera peu élevé. Il faudra donc penser ou repenser à une stratégie marketing spécifique pour augmenter ce segment de clients.
Autre répartition indispensable, celle qui concerne directement le client. On pourra ainsi segmenter par exemple suivant l’âge, le sexe, la profession pour des particuliers, ou la taille de l’entreprise, l’activité, le chiffre d’affaire pour les sociétés. Il sera ainsi plus facile d’envoyer un message correspondant au client visé et de le séduire. C’est aussi un moyen de privilégier les clients concernés par vos produits.

Faire correspondre au mieux marché et clients

Pour une stratégie sans faute, vous devez proposer les bons produits aux bonnes personnes. Ce ciblage produit-marché-client est incontournable. Analyser ses produits est alors obligatoire. S’agit-il d’un article spécifique qui cible un public particulier ? Ou d’articles grand public ?
Dans le premier cas, il peut s’avérer judicieux de se spécialiser et donc de prospecter uniquement les segments attachés à ce domaine. Ciblez les amateurs de musique si vous vendez du matériel Hi-fi haut de gamme ou les gastronomes si vous proposez de l’épicerie fine. Montrer que votre société est spécialisée dans un domaine peut paraître délicat, par peur du manque de clients potentiels. Mais il est toujours préférable de s’adresser à de vrais prospects, même si le segment est restreint, qu’à un large public qui de toutes manières n’achètera pas.
Si vous présentez des produits capables de séduire plusieurs cibles, se montrer comme un spécialiste est indispensable. Il s’agira alors de viser le grand public, et donc de segmenter en groupes plus larges, les futurs clients – visez par exemple tous les hommes – quels que soit leur goût, si vous vendez des pantalons pour homme !

Un marché qui touche plusieurs cibles

La couverture globale des segments est aussi indispensable si vous proposez une large gamme de produits. Vous devrez alors présenter vos articles – de sport ou de beauté par exemple – pour amateurs et professionnels, sur des segments très différents comme le haut de gamme et les prix de base. Il vous faudra trouver le meilleur moyen pour vous adresser à différents groupes et pour cela, les présentations basiques restent le moyen le plus juste.
Autre possibilité, la spécialisation sélective est particulièrement bien adaptée si vous vous adressez à des cibles très différentes. Il vous faudra alors proposer des services ajustés à chaque segment. Ainsi, par exemple, un vendeur d’assurance proposera des offres différentes aux particuliers et aux entreprises.

Comment calculer les charges salariales ?

Les charges salariales contrairement aux charges patronales sont réglées par l’employé. Pour comprendre comment passer du salaire brut au salaire net, il est indispensable de savoir calculer ces charges salariales au plus juste.

Le calcul de base des charges salariales

Ces charges ne sont pas fixes et dépendent de plusieurs facteurs liés directement à l’employé. Âge mais aussi statut du salarié sont pris en compte ainsi que le lieu où se situe l’entreprise. Selon le poste qu’occupe l’employé – cadre ou non – les charges seront différentes.
L’ensemble des charges salariales est en moyenne supérieur à 25%. Elles sont déduites du salaire brut. Ainsi, si celui-ci est de 1000 euros, l’employé devra soustraire 250 euros. Le salaire net sera alors de 750 euros. Ces charges se répartissent en plusieurs points.

Les principales déductions

Les charges salariales sont réparties en deux groupes. Le premier concerne l’ensemble des cotisations réglées à l’Ursaff. Cela concerne la CSG – dont on entend beaucoup parler actuellement – qui correspond à la contribution sociale généralisée. La CRDS est aussi à déduire. Celle-ci correspond à la contribution pour le remboursement de la dette sociale. Ces deux charges sont des contributions sociales que tout salarié doit payer.
Il lui incombe également de régler les cotisations liées à la sécurité sociale. Dans cette catégorie, on trouve la retraire de base, l’assurance maladie, l’invalidité décès, la maternité et la solidarité aux personnes âgées et handicapées. Les cotisations chômage sont aussi au programme ainsi que les contributions versées à l’Argic qui sont exceptionnelles et temporaires.
Le second groupe concerne les retraites complémentaires qui sont réglées directement aux caisses de retraite. On trouvera ici plusieurs taux suivant son statut. Les cadres devront par exemple l’Arrco TA, l’AGFF TA ou encore l’Apec. Les non-cadres sont, quant à eux, concernés par l’Arco T1, l’AGFF TB ou l’Arrco T2.

Les différents taux de calcul

Chaque charge est définie par un coefficient en pourcentage qui sera déduit du salaire brut. L’Ursaff va recevoir un ensemble de charges qui cumulées correspond à 18,45% du salaire brut. Le salarié devra régler la CSG qui se répartit en deux. La CSG déductible de 5,10% et celle non déductible équivalent à 2,40% soit un total de 7,5% du salaire brut. La CRDS est de 0,5%.
A cela, il devra payer 0,75% pour son assurance maladie, 0,40% pour l’assurance vieillesse et 6,90% pour l’assurance vieillesse plafonnée sans oublier 2,40% pour le chômage.
Les versements aux caisses de retraites complémentaires correspondent à 13,65% pour les cadres et 13,05% pour les non-cadres. L’Arrco TA ou TB s’élève à 3,10%, l’AGFF TA ou T1 à 0,80% et le CET à 0,13%. Autres cotisations pour les cadres : l’Agirc TB, de 7,80%, l’AGFF TB de 0,90, l’Apec de 0,024%, l’AGFF TC de 0,90% et l’Argic TC dont le taux varie suivant les entreprises.
Les non-cadres paient 0,80% pour l’AGFF T1, 8,10% pour l’Arrco T2 et 0,90 % l’AGFF T2.
Il est encore à noter qu’il existe quelques exceptions à ce tableau. Ainsi, en Alsace-Lorraine, il existe une cotisation supplémentaire de 1,5% qui s’ajoute aux charges salariales. Les assurés du régime français d’assurance maladie sont exonérés de CSG dans cette région.